Accepte !
Séparons l’image du texte.
L’image nous raconte une histoire, celle de la petite graine qui prend racine sous la terre, fait percer quelques feuilles, grandit et, pour finir, fleurit. The end. C’est une histoire incomplète, dans la réalité elle continue, le vent et les insectes dispersent le polen, les fleurs donnent des fruits, les fruits couvent les graines, et le cycle se répète. Dans la plupart des civilisations, la graine qui a trouvé la terre est symbole d’espoir, la fleur est symbole de beauté et de fragilité, c’est le fruit qui symbolise la plénitude. Mais ici, c’est la floraison qui sert de conclusion, on aurait presque l’impression que cette fleur restera fleur pour toujours.
Maintenant, prenons le texte, et ignorons l’illustration.
- Touche le fond
- Prends racine
- Sort de ta zone de confort
- Surmonte l’adversité
- (Accepte)
- Fleuris
On nous dit que quand tout va mal, il faut prendre racine. Comme un arbre, rester là, ne pas bouger, s’accrocher, s’enraciner. Pourtant, bien souvent, quand on touche le fond, quand tout s’écroule, c’est l’occasion de voyager, vagabonder, reconstruire ailleurs, autre chose. Parfois il faut s’accrocher, parfois il faut tourner la page, il n’y a pas de règle.
Ensuite, on nous demande de ne pas nous complaire dans le confort. Etends tes racines, mets toi à l’aise, mais pas trop ! La valeur effort, se trouver une cause.
Défendre cette cause, sortir victorieux de ce combat qu’on s’est créé, surmonter l’adversité : l’adversaire.
Triompher. (fleurir)
Et, en passant, posé comme ça, subtilement, un mot : accepte.
Sans l’image, on pourrait être en train de parler de bushido. S’enraciner pour ne pas céder de terrain, le confort signe de faiblesse, l’adversaire, l’acceptation qu’à l’issue d’un combat il y a un vainqueur et un vaincu, l’accepter et triompher par la valeur au combat plutôt que par son issue.
On nous montre une fleur, mais on nous vend la guerre…
La guerre ne porte pas de fruits, c’est ce que je vois dans cette image.